Hum ? Tu connais déjà Ben-To ? Je sais que t’as était agréablement surpris par la série. Je suis dans le même cas mais qu’est-ce que t’as bien pu pensé de ce qu’il s’est passé après ? Oui, oui, après la moitié de la série, le dernier « arc ».
Revenons un peu en arrière. Ben-To, qui est l’écriture exacte choisi par l’auteur lui-même (peut-être), est l’histoire d’un gars pauvre, vivant seul comme tout héros digne de ce nom je me demande même à quoi ça sert de le préciser, et ayant une manie à se retrouver plein de blessures à cause de situations sorties tout droit du cerveau de quelqu’un ayant pris 20 verres de trop. Ce qui représente certainement l’état mental de l’auteur lorsqu’il a écrit son premier manuscrit.
Etat qu’il aura ensuite répété encore et encore. Tu remarqueras d’ailleurs certains épisodes un peu plus « extrêmes » que d’autres. C’est dans ces moments qu’on remarque qu’il a dépassé sa limite de verre habituelle. Les derniers épisodes par contre… Il a dû se faire virer de tous les bars du coin, tu ne retrouves plus sa « plume ».
Cette parenthèse fermé, tu es avec le héros après une de ces fameuses « aventures ». Il est au sol avec quelques bandages dans un supermarché (les petits magasins qui ont un peu de tout). Une action importante à l’histoire s’est déjà déroulée mais le héros ne s’en souvient pas et on l’accompagne durant sa deuxième journée de lycée. La faim le tiraillant, il retourne dans le supermarché de la veille et il refait exactement les mêmes actions inconsciemment. Sauf que cette fois-ci, il se souvient.
Il était allé dans ce supermarché et a vu des bento fraîchement mis à moitié-prix, en se jetant dessus, quelqu’un l’a attaqué et il a perdu connaissance. C’est ce qui l’initia à une bataille sanglante et brouillon se déroulant tous les soirs pour obtenir un bento à moitié-prix. Une guerre où chacun se bat pour soi, une sorte de mêlée général dont le gagnant est celui obtenant un bento.
Tu le sais déjà. Le héros revient participer à cette bataille et grâce à une senpai de son lycée, il saisira un peu mieux ce qu’il se passe, les différents types de personnes, les clans et les gens ayant un nom de guerre. Signe de puissance, il paraît.
La dite senpai étant une des personnes les plus fortes.
Le héros va donc se retrouver, comme tout shonen, à se battre contre un « fort », devant des dilemmes, etc… Il va grimper les échelons, se faisant un nom modeste et ridicule.Prenant de plus en plus (trop) de place parmi ces gens.
Tout ça pour avoir un repas à réchauffer à moitié prix. Lorsque je t’ai dit que l’auteur avait bien trop bu. Il a dû y aller fort pour penser à ça… Remarque, en me souvenant des images des soldes aux infos avec tous les gens qui se jettent dessus comme des vautours, je me demande.
Il a peut-être simplement vu la même chose ?
Quoiqu’il en soit, il a réussi à être excellent en mêlant de l’humour à tout ça. Bien que les problèmes étaient parfois sérieux et qu’à certains moments il réfléchissait vraiment avec son cerveau d’héros de shonen, ça ne durait jamais plus d’une dizaine de minute et ça revenait vite sur quelque chose de mieux, soit plus excitant grâce à une belle scène de combat, soit avec de l’humour. Certains épisodes sont d’ailleurs entièrement consacrés à ce dernier.
Le héros lui-même est plus du côté comique. Il lui arrive plein de trucs et il finit toujours par faire des choses absurdes tel que se balader à poil ou se jeter par la fenêtre du 3e (plus ?) étage. L’ecchi nous ait d’ailleurs souvent livré à travers ses yeux, ça se voit surtout au début. En parlant avec une fille, ou tout simplement en la regardant, il se concentre vers la poitrine, les jambe ou la partie où la jupe s’arrête.
Ca permet de mettre de l’ecchi sans être lourd et en ajoutant un élément qui va nous faire sourire. Qui parle à une fille de face, disant des choses sérieuses pour lui remonter le moral, tout en matant sa poitrine ?
Malgré tout, lorsqu’il doit agir, il est là et à certain moment il a vraiment du charisme. Bien que ce soit rare, il arrive à montrer une facette que la plupart des héros ratent alors que ce n’est pas le genre de gars qu’il est.
Malheureusement, peu de personnes réussiront à être aussi bon que lui. Les autres personnages manquent clairement de couleurs. La senpai passe de justesse et les deux autres bons étant un gars qui va prendre de l’importance au fur et à mesure que l’histoire avance et qui sera à la fois allié et ennemi et un autre gars surnommé Wizard.
Wizard est le nom d’une grosse arnaque. Il va apparaître au début en tant que personnage super fort, le meilleur, ayant un grand honneur et une force poussant les jeunes comme le héros a faire de leur mieux. Quelqu’un de prêt à les aider au nom de sa façon de vivre, tel une figure puissante et bienveillante à la fois. Il est posé comme l’ultime obstacle, l’homme que le héros devra égaler et surpasser. L’opening le montre très bien.
C’est bien ça. J’aime voir en Wizard une version plus mature du héros. Après avoir lutté quelques années, s’étant endurci et ayant atteint une sagesse rare.
Mais rapidement il va partir pour ses études à l’étranger et on ne va plus en entendre parler si ce n’est qu’en tant que précédant homme le plus fort du coin.
Ca sert à quoi que tu introduises un perso aussi stylé si c’est pour le tuer dans le cocon ?
Ma rage crié au monde, passant au deuxième sujet.
Vers un peu plus de la moitié de la série, deux personnages vont être introduits petit à petit. Faisant monter la tension avant le climax. Ces deux sœurs auront un passé lourd et vont devoir se battre contre lui. Etant trop fortes grâce à leur maîtrise des paniers blindés, elles ont étaient mise à l’écart. Bref, une histoire (presque) sérieuse.
A ce moment, le bento perd de sa saveur. Disant le franchement, ça devient chiant de se taper les deux sœurs constamment. La comédie est complètement zappé et c’est une torture de regarder ces épisodes.
Sérieusement, si c’est pour avoir une deuxième saison comme ça, ne la fait pas hein !
A part ce point noir, Ben-To est une bonne série. Mais avec 5 épisodes sur 12 gâchés, ça fait un peu just. Dommage.